Saisons d'écriture

Saisons d'écriture

Descente vertigineuse

Si l'on se réfère à la chanson française, à quelques exceptions, force est de constater que cela vole aux ras de pâquerettes. Alors qu'en est-il des livres ? Tout comme dans la chanson, on peut différencier dans la catégorie roman, les pires comme les meilleurs. Je ne veux pas jouer les troubles fête en discréditant ces romans de gare qui passent le temps dans le train, car comme tout un chacun, j'en ai lu et j'en lis encore parfois. Je ne crache pas sur la littérature passe-temps comme Guy Décard ou Hugue Douriaux qui ne sont pas mauvais à titre de divertissement, mais il faut reconnaître qu'il s'agit là de livres commerciaux. Toutefois pour ces deux auteurs je dois avouer une jolie écriture et de belles histoires. Par contre certains livres actuels me font dresser les cheveux sur la tête Le consentement de Vanessa Springora est de ceux-là. Le cynisme est à la mode et l'enfance est dangereusement gommée chaque année un peu plus au profit des perver.ses de toutes sortes. Pourquoi cherchons-nous à lire ce genre de textes ? Quel plaisir malsain peut-on tirer des ébats d'une jeune fille de 14 ans à peine, face aux pulsions débridées d'une pervers sadique bien ancré dans l'adulte ? On va sans doute me dire qu'il ne faut pas prendre ceci au premier degré, mais j'ai toujours détesté ces soi-disant degrés que l'on met pour se permettre d'écrire n'importe quoi. Les pulsions perverses d’Apollinaire dans les onze mille verges, me donnent envie de vomir. N'en déplaise aux amoureux de ce néanmoins grand poète. Céline reste mon auteur favori même si son anti sémitisme ne le porte pas très haut. Alors non je ne vois pas de degrés à mettre dans la perversion d’Apollinaire pas plus que dans l'anti-sémitisme de Céline dans bagatelle pour un massacre. Je déteste le style de Charles Bukowski et celui de Serge Gainsbourg : des ivrognes grossiers, c'est ainsi que je les vois. De plus je ne leur reconnais aucun talent. Tout est affaire de goût.

 

 

Certes, cependant qu'est-ce qui guide nos envies en achetant ce style de livre ? Lorsqu'on choisi un livre de science -fiction ou de fantaisie, il est naturel de se voir embarquer dans une navette spatiale ou dans un pays imaginaire ; imaginez qu'un livre de S.F. vous raconte les aventures d'astronautes qui se livrent à des partouzes dans de la merde, tout en dévorant les gosses de la planète qu'ils envahissent. Personnellement je ne vois aucune intérêt à lire ce genre de saloperie. On dirait que plus les temps sont durs plus les gens veulent lire des atrocités. La crétinisation envahit le 21ième siècle si rapidement qu'aujourd'hui, on estime que Jean-Jacques Goldman est un des meilleurs musicien et parolier de la chanson française ! Tout comme un millier de gens se sont rués sur 50 nuances de Grey !

 

 

Vous pouvez me taxer de vieux jeu, de rigoriste, si cela vous plaît, mais on ne m'enlèvera pas de la tête que la littérature se doit d'anoblir nos esprits pas de les dévergonder.

 

 


25/01/2021
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Nos lecteur.trices nous pardonnent-ils la mort de nos héro.ïnes ?

C'est bien connu, lorsqu'on lit un roman, quel que soit son genre, on remarque que l'auteur.e a mis en relief un ou plusieurs personnages en particulier. Soit il/elle en fait son héro.ïne, soit il/elle fait en sorte qu'il/elle marque de son empreinte tout le livre. À l'instar du héro de Stefen King dans la part de ténèbres, où le héro prend vie pour ne pas mourir sous la plume de son auteur, on est souvent, en tant que lecteur.trice acquis.e à certains personnages, qu'on ne pardonne pas à l'écrivain d'avoir fait mourir.

 

 

Comme si cet être de fiction était un ami virtuel. Nous combattons à ses côtés, nous ressentons ses émotions, nous le respectons, l'admirons et quelques fois même, il nous arrive d'en tomber amoureux.euse. Alors pourquoi les auteur.es nous les enlèvent-ils ? Pouvons-nous faire le deuil de ces entités qui nous sont devenues si proches, sans en vouloir à l'auteur.e de ce meurtre gratuit ? Sans pour autant aller jusqu'au rapt de l'écrivain.e comme le fait Annie Wilkes dans Misery de Stefen King, nous ne pouvons nous empêcher de le fustiger comme un traître.

Pourquoi nous avoir fait rencontrer un si passionnant personnage, si c'est pour nous le reprendre à tout jamais ?

 

 

Certain.es auteur.es ne survivent pas à la mort de leur protagoniste, tant ils/elles les ont rendus réels et attachants. Les lecteur.trices en veulent encore et toujours plus ; ils n'acceptent pas que le mot FIN les prive de cette part de bonheur que ce comparse fictif leur a donné le temps de quelques heures ou jours.

Alors, comment les écrivain.es font-ils/elles pour ne pas tomber dans le piège facile de faire mourir leur héro.ïne en guise de fin définitive ? Au risque de se faire descendre en flèche par les critiques : « Inacceptable ! Une fin de merde ! Le fin est trop triste. Je n'aime pas le dernier opus. Etc »

C'est plus vrai encore pour les nouvelles qui se suivent dans des recueils répartis en tomes.

En tant qu'écrivaine, je suis aussi meurtrières de mes personnages que bien d'autres et pourtant, ils continent à me suivre comme autant de fantômes en quête d'une autre histoire pour les faire revivre. Là aussi le public ne nous le pardonnerait pas. La mort est irréversible même dans un livre. Y compris dans les romans de fantaisie et fantastiques.

Lorsqu'on a mis plusieurs « acteur.trices » au centre de l'histoire, on peut encore s'en sortir. Par contre, quand toute l'histoire ou les suites sont axées sur un.e seul.e héro.ïne et qu'il/elle meurt à la fin, c'est une grande baffe qu'on envoie au lecteur.trice, C'est une attaque personnelle.

Le héro/l'héroïne immortel.le agace le lectorat autant que la mort des ces personnages les rend furieux.

 

 

Que faire pour sortir au mieux de ce paradoxe ?

Comme on ne peut et ne doit être juge et parti, je ne donnerais pas mon avis sur cette question que je laisse en suspens pour tou.tes ceux/celles que cela intéressent.

 

Amicalement Patricia Epstein

 

 

 


15/01/2021
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Quentin Raffoux et Aliénor Rossi

Né en 1992 à Angoulême, Quentin a été élevé par Cartoon Network et les pubs de céréales. Aujourd'hui, il vit en Amérique, redoublant d'efforts pour devenir un Maître Pokémon.

 

 

Sa trilogie Kitty Kitty est un pur chef-d'oeuvre !

 

      

          

   

 

 

 


13/01/2021
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Kitty Kitty

Bienvenue dans le rétrofutur !

 

KITTY KITTY - le futur qui ne fut jamais est un roman épisodique de space western. Empruntant à d'autres sous-genres de la science-fiction comme le space opera et le cyberpunk, KITTY KITTY possède un univers unique profondément retro. Car dans cette uchronie, les Soviétiques ont planté le drapeau rouge sur la Lune dès 1949. Depuis, l’humanité repousse ses colonies aux confins du système solaire. Elle y consacre toutes ses ressources scientifiques et industrielles, si bien que ses codes culturels sont figés dans les années 1980. C’est dans cet espace sans foi ni loi que Lee, le Maine Coon de l'espace, survit avec "sa" sapiens de partenaire, Ali. À bord du mythique Kitty, ce duo de chasseurs de primes parcourt le cosmos sans pitié en enchaînant les catastrophes.

 

 

Commentaire :

Franchement je fus ravie d'avoir lue ce livre. J'ai passé quelques heures de détente formidable en compagnie de Lee, le Maine Coon de l'espace, et de son humaine, Ali. Des sourires, des souvenirs qui resurgissent sous quelques annotations, des éclats de rire, du suspens et de la diversité, qui nous permettent de nous évader de la morosité du quotidien. Un livre fort bien écrit.

Saisons d'écriture vous le conseille vivement et note ce livre

 

 


08/12/2020
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Kity Kitty

Bienvenue dans le rétrofutur !

KITTY KITTY, qu'est-ce que c'est ?

 

KITTY KITTY - le futur qui ne fut jamais est une saga de space western. Empruntant à d'autres sous-genres de la science-fiction comme le space opera et le cyberpunk, KITTY KITTY possède toutefois un univers unique profondément rétro.

Car en effet, dans cette uchronie, les soviétiques ont planté le drapeau rouge sur la Lune dès 1949. Depuis, l’humanité repousse inlassablement ses colonies jusqu'aux confins du système solaire. Elle y consacre toutes ses ressources scientifiques et industrielles si bien que, pendant les événements du futur qui ne fut jamais, ses codes culturels semblent figés dans des années 1980 alternatives.

C’est dans cet espace sans foi ni loi que Lee, le Maine Coon de l'espace, survit malgré cette langue bien pendue et ses petits commentaires félins qui lui attirent bien des ennuis. Il est cependant accompagné de "sa" sapiens, Ali, une jeune humaine qui ne jure que par son Desert Eagle .50 et les pizzas. À bord de leur mythique vaisseau, le Kitty, ce duo de chasseurs de primes parcourt le cosmos sans pitié en enchaînant les catastrophes et les soirées Betamax.

 


08/12/2020
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