La valse du sombre laquais: Tome 1
Un livre de Florian Guérin
Encore un livre de fantasy plus que décevant : plein de lourdeur, de dialogue monotones, peu ou prou de rebondissements. Pour exemple je vous en livre quelques extraits :
Derrière le paladin, qui avait revêtu l'ensemble de son armure de l'ordre pour l'occasion, des hommes groupés arboraient fièrement les armoiries de l'empire sur leur plastron : un écu fractionné en trois parties. Le haut du blason était dominé par les couleurs de Quintra ; une couronne d'or, sur laquelle étaient apposés les cinq lys des régions de l'empire, reposant sur un fond d'argent. Le bas de l'écu était lui-même scindé horizontalement. À gauche, la muraille blanche de Marboré, dotée d'ailes angéliques ocre, s'érigeait sur le marron des terres agricoles. À droite, sur un arrière-plan cyan, Goho-Zuli, était représentée par deux épées écarlates se croisant sur des volutes blanches de l'éther. Cependant, pas d'étendard, pas de Rose Argentée, symbole de l'ordre, sur la cuirasse des Paladins, hormi celle de Timoret. En outre, pour tout moyen de transport, quelques chevaux et une unique charrette. En conclusion, pas d'ostentation démesurée.
En outre, et contrairement à Timoret, ce Samégor suivait les us de l'ordre, comme ajouté à son nom le suffixe de son rang de Paladin. Kor attestait de son appartenance aux Paladins ayant prouvé leur valeur sur le terrain. Contrairement aux duns, qui eux-mêmes surpassaient les kinns, les apprentis de l'ordre,
Arnaud avait fait ses adieux individuellement à chaque homme avec qui il avait passé cette dernière année. À tous, sauf à Timoret. Le conseil avait décidé de nommer un Paladin de substitution pour gouverner Garde-Brèche. Timoret, en tant que responsable lors des événements funèbres, avait pour ordre de se joindre au rapatriement. Sa version des faits était indispensable.
En revanche, ce qui l'intéressait, c'était la véritable raison, celle pragmatique, de la construction de tels murs. Si la hauteur visible était impressionnante, il ne fallait pas omettre que les murailles s'enfonçaient profondément dans le sol. Une prouesse incontestable. Plusieurs kilomètres de blocs de béton et de gigantesques tours pour une unique entrée. La porte impériale.
Comme vous pouvez le lire, c'est du lourd, du très très lourd !
Pour ces raisons Saisons d'écriture note ce livre
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