Les règles pour publier vos manuscrits ! Démystification !
Voici selon nous, des points de vue de bourgeois, universitaires pour la plupart, qui, bien qu'ayant lu ou corrigé pas mal d'ouvrages, n'ont jamais rien écrit au niveau scénaristique. Ils mettent en avant leurs études comme unique bagage de leur talent. Le plus souvent ces personnes prennent les auto-édité(e)s pour des ploucs au mieux. Ils comptent sur le rapport du peuple face à l'érudit, comme ce fut le cas du peuple face à la royauté, ils oublient que la tête du roi a fini par rouler dans la corbeille. Les auteur(e)s indépendant(e)s s'affranchissent peu à peu du joug des maisons d'édition. Ils se solidarisent, échangent astuces et conseils, et grâce à des sociétés comme Amazon, tous les auteur(e)s indépendant(e)s peuvent se publier sans débourser le moindre centime. Voilà pourquoi des grandes maisons d'édition telle que Hachette, partent en guerre contre Amazon. Si hier, les écrivain(e)s attendaient patiemment la réponse à leur manuscrit, aujourd'hui ils se publient quand bon leur semble. Bien sûr il émerge de ces millions de livres bon nombre d’œuvres qui ne méritent que la poubelle. Pourtant au fil du temps, on remarque clairement une amélioration générale de l'écriture. Le peuple a quelque chose à dire lui aussi, si ses tournures de phrases ne sont pas aussi élaborées que le recommandait La Bruyère, on leur pardonnera d'avoir du cœur.
Je vous livre ci-dessous le contenu de ce site :
Neuf règles pour présenter son manuscrit à un éditeur
Vous avez fini d’écrire votre livre et vous souhaitez désormais l’envoyer à des éditeurs ? Sachez qu’il y a quelques règles à respecter pour que votre texte soit pris en considération.
SDE : De base on prend le ton docte du professeur face à ses élèves.
Tapuscrit
D’abord, cela peut paraître évident, mais votre manuscrit doit en réalité être… un tapuscrit*. Oubliez le charme suranné des textes écrits à la main ! Si vous n’avez pas rédigé l’original sur votre ordinateur, vous devrez d’abord passer par la case : saisie informatique de votre texte. Sinon vous pouvez être certains qu’il ne sera jamais lu…
*Mais le mot “tapuscrit” est avant tout un terme technique. Par convention, on utilise donc la plupart du temps le mot “manuscrit” pour désigner un texte imprimé qui n’a pas encore été édité
SDE : Là on vous prend vraiment pour des sots, on vous répète trois fois sur quatre ligne que vous devez envoyer un tapuscrit et non plus un manuscrit. Ces gens-là sont si loin de nous qu'ils oublient qu'internet, on connaît bien. De plus ils croient utile de nous expliquer ce que veut dire le mot tapuscrit, des fois qu'on n'ait pas très bien pigé le truc.
Relecture
Vous avez écrit dans votre coin et personne, même pas votre conjoint, votre mère ou votre meilleure ami(e) n’est au courant de votre passion ? Il va pourtant bien falloir demander à quelqu’un de faire une relecture grammaticale et orthographique de votre texte. En effet, l’auteur est le plus souvent incapable de relire son texte avec assez distance pour y traquer les fautes. Et les éditeurs détestent recevoir des manuscrits truffés de fautes. On les comprend…
SDE : L'auteur(e) qui n'a pas pris le soin de relire son texte, ne serait-ce qu'une fois, ne mérite pas d'être lu. C'est une des règles de l'écrivain que de respecter son lecteur en lui présentant un bon livre. Mais à quoi bon vous relire... ? Puisque vous n'êtes pas capable de traquer les fautes de votre propre livre ! (sic)
Présentation
Est-il besoin de préciser qu’un manuscrit doit être présenté de manière claire et sobre ? Concrètement, utilisez la police de caractère la plus simple : Times 12. Imprimez votre texte uniquement au recto de pages blanches que vous numéroterez. Ne proposez qu’un feuillet par page : soit 1500 signes, espaces comprises. Puis prévoyez un interlignage de 1,5 et des marges assez importantes sur les côtés gauche et droit de chaque page pour permettre de prendre des notes. Enfin, reliez les feuilles entre elles en ajoutant sur le dessus une page sur laquelle vous aurez inscrit votre nom et vos coordonnées, ainsi que le titre du livre. Certes, c’est un peu scolaire, mais ça a le mérite de rendre le texte clair et lisible.
SDE : Par moments, les élites nous prennent par la main comme des écoliers, puis, l'instant d'après on se met à jouer avec la sémantique en utilisant le terme feuillet lorsqu'il signifie surface et non en tant qu'un ensemble de deux pages recto-verso. On nous précise également qu'il convient d'écrire sur des pages blanches, des fois qu'il y ait des cons pour écrire sur des feuilles de couleur. En quoi la police times new romans 12 rend-elle le texte plus clair ? Peut-être ces « spécialistes » pensent-ils, que certains benêts trouveraient utile, pour leur manuscrit, d'utiliser une police genre Gunsuh ou Gothique. La mise en page demandée est plus difficile bientôt que celle qu'on doit faire pour publier sur Amazon. Les approximations genre « assez importantes » ne servent strictement à rien, puisqu'il ne s'agit là que de points de vue. On rappelle à ces élites ce qu'ils citent plus haut : « les éditeurs détestent recevoir des manuscrits truffés de fautes. On les comprend » ; « espace » est un nom masculin, l'adjectif qui l'accompagne doit donc être masculin. Comme nous l'avons mentionné plus haut, ils nous confirment qu'ils nous prennent pour des élèves. En fait, tout ce qu'ils nous demandent, c'est une mise en page soignée, il suffisait de le dire. Tout le reste est de la condescendance.
Lettre d'accompagnement
Pourquoi ne pas ajouter une petite lettre d’accompagnement pour vous présenter, ainsi que votre texte ? Mais là encore, misez sur la sobriété ! Ne vous lancez pas dans une lettre de motivation qui ne séduira personne. Mettez plutôt en avant votre expérience d’auteur si vous en avez une : publication de vos textes dans une revue ou édition d’un précédent livre chez un autre éditeur. Quant à votre texte, présentez-le à la manière des 4e de couverture : quelques lignes qui donnent envie d’aller plus loin.
SDE : maintenant on vous prend de haut en vous affirmant que votre motivation ne séduira personne. Par contre, si vous êtes déjà édités chez quelqu'un d'autre, on veut bien vous prendre. Pour celui qui a la malchance de n'avoir qu'un seul livre, fut-il excellent, il ne lui reste plus qu'à s'auto-éditer. On vous demande principalement de vous vendre comme pour une offre d'emploi, mais avec la sobriété qui sied au peuple.
Protection
Avant d’envoyer votre manuscrit à des éditeurs, assurez-vous que vous avez bien protégé votre texte contre un éventuel plagiat. Découvrez comment protéger votre manuscrit.
SDE : des fois que les éditeurs voudraient pirater votre texte...
Courrier ou e-mail ?
Certaines maisons d’édition n’acceptent pas les manuscrits envoyés par la Poste. C’est le cas par exemple de Gallimard Jeunesse qui ne souhaite recevoir que des documents enregistrés au format pdf et envoyés par e-mails. Mais attention, ce n’est la même chose chez Gallimard (hors collections Jeunesse) ! Alors pour être certains de ne pas vous tromper, le mieux est de vérifier directement sur le site Internet des maisons d’édition que vous avez ciblées ou de leur passer un petit coup de fil.
SDE : en plus, les maisons d'édition font des caprices, un coup par email, un coup par la poste. À l'heure d'internet, les grandes maisons d'édition, qui ne manquent pas d'argent, exigent quand même des petits auteur(e)s qu'ils fassent le sacrifice d'imprimer, pour certains jusqu'à quatre cent pages par livre, et d'envoyer le tout par la poste, ce qui risque de lui coûter, pour un seul livre, environ dix euros ; dans l'expectative où l'écrivain(e) envoie son manuscrit à une dizaine de maisons d'édition, il en a déjà pour cent euros. Mais ce n'est pas tout, si vous voulez que l'on vous renvoie le manuscrit, vous devez payer le retour ! N'oubliez pas que ce sont les écrivains qui font vivre les maisons d'édition et non l'inverse, ne leur en déplaise.
Patience
La patience est mère de toutes les vertus… paraît-il… En tout cas, vous n’avez pas le choix : il faudra vous armer de patience pour attendre une réponse de la part des éditeurs. En effet, il n’est pas rare de recevoir une lettre, trois mois après avoir envoyé son texte. Et si vous avez ciblé des maisons d’édition renommées, sachez qu’elles reçoivent en moyenne 3 000 à 6 000 manuscrits par la Poste chaque année… dont seulement 3 ou 4 seront publiés. (chiffres extraits du Magazine des Livres, nov/déc 2006) Mais peut-être ferez-vous partie de ceux-là ! Qui ne tente rien…
SDE : là, on tâche de vous faire passer leurs problèmes personnels pour les vôtres : rendez-vous compte, ils reçoivent jusqu'à 6000 manuscrits par année , soit 500 par mois, ce qui équivaut à environ 17 livres par jour. Vous voyez, lorsque l'on ramène les choses à leur plus simple expression, on s'aperçoit que 17 livres par jour, c'est pas la mer à boire, surtout pour une équipe éditoriale qui est sûrement composée de plusieurs comités de lecture. Quant aux réponses, c'est un copier-coller, sauf en cas d'acceptation, et encore...
Retour
Compte tenu du nombre de manuscrits retenus par les éditeurs, il faut vous faire à l’idée : vous allez recevoir en retour de vos envois, quelques lettres de refus. La plupart du temps, il s’agit de lettres types qui vous remercient et vous annoncent que votre texte n’entre pas dans la ligne éditoriale de la maison d’édition. Ces lettres sont le plus souvent accompagnées de votre manuscrit. Cependant, certaines lettres vous indiquent que vous pouvez récupérer votre manuscrit à l’accueil de la maison d’édition ou qu’on vous le renverra en échange d’une enveloppe pré-timbrée.
SDE : on vous répète des choses qu'on vous a déjà dit plus haut. Mais c'est bien connu, vous êtes si idiot, le peuple. On veut vous faire croire que qui que vous soyez, si vous n'avez pas obtenu un aval quelconque d'une maison d'édition, vous ne valez rien. Vous étiez 6000 au départ sur un pied d'égalité. En réalité il n'en est rien. Parmi ces 6000, il y en a de très bons, des moyens, et des passables. Les médiocres, hélas les plus nombreux, sont très vite recalés et de leur manuscrit, on ne lit que les trois premières pages. Il ne faut pas oublier que les maisons d'édition sont passées à côté de : Marcel Proust, James Joyce, Céline... et bien d'autres. (voir site )
Astuce
Pour limiter les frais d’impression et d’envoi, vous pouvez établir la liste prioritaire des éditeurs auxquels vous souhaitez envoyer votre texte. Et vous utiliserez les manuscrits qui vous seront retournés pour les envois suivants…
SDE : on aime bien, parmi les élites, vous balancer des évidences.
Les écrivain(e)s indépendant(e)s ont maintenant une autre approche de l'écriture ; ils ne tremblent plus devant les éditeurs, ne marquent pas une fervente dévotion aux comités de lecture, et vont de l'avant. En France, les éditeurs se prennent encore pour la crème de la crème et ce, à tous niveaux. Alors que les États-Unis d'Amérique innovent sans cesse à la recherche de talents, les français les laissent se perdre dans l'oubli par arrogance, quand l'Amérique offrent de plus en plus d'avantages et d'outils de création aux écrivain(e)s, les français ferment leur portes et se cloître dans l'immobilisme. Au U.S.A. on vous met en avant, on vous assure que vous réussirez, on vous « booste » sans cesse, alors qu'en France on vous minimise, on vous humilie, on vous rabaisse. Je ne suis pas une fan des États-Unis d'Amérique, mais il faut leur reconnaître ce côté promotionnel de l'humain quel qu'il soit.
Saisons d'écriture veut vous faire passer le message suivant : n'entrez pas en polémique, ne faites pas de politique, travaillez dur et acceptez la critique utile et étayée, pensez d'abord à vous et à votre œuvre, tout en vous inspirant du travail d'autrui, et enfin, soyez solidaires les uns des autres, sans vous laisser accaparer par des suceurs de talent.
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