Saisons d'écriture

Saisons d'écriture

Livres testés et commentés


Kitty Kitty

Bienvenue dans le rétrofutur !

 

KITTY KITTY - le futur qui ne fut jamais est un roman épisodique de space western. Empruntant à d'autres sous-genres de la science-fiction comme le space opera et le cyberpunk, KITTY KITTY possède un univers unique profondément retro. Car dans cette uchronie, les Soviétiques ont planté le drapeau rouge sur la Lune dès 1949. Depuis, l’humanité repousse ses colonies aux confins du système solaire. Elle y consacre toutes ses ressources scientifiques et industrielles, si bien que ses codes culturels sont figés dans les années 1980. C’est dans cet espace sans foi ni loi que Lee, le Maine Coon de l'espace, survit avec "sa" sapiens de partenaire, Ali. À bord du mythique Kitty, ce duo de chasseurs de primes parcourt le cosmos sans pitié en enchaînant les catastrophes.

 

 

Commentaire :

Franchement je fus ravie d'avoir lue ce livre. J'ai passé quelques heures de détente formidable en compagnie de Lee, le Maine Coon de l'espace, et de son humaine, Ali. Des sourires, des souvenirs qui resurgissent sous quelques annotations, des éclats de rire, du suspens et de la diversité, qui nous permettent de nous évader de la morosité du quotidien. Un livre fort bien écrit.

Saisons d'écriture vous le conseille vivement et note ce livre

 

 


08/12/2020
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La fabrique des bâtards

La fabrique des bâtards

 

Par Magnus Latro

 

 

ch. 1

On démarre sur des chapeaux de roues ; l'auteur nous attrape dès les premières phrases et nous garde scotchés. On sait tout de suite de quoi il s'agit tout en se demandant si cela ne cache pas autre chose. Le vocabulaire est varié et le français respecté.

 

 

 

Ch . 2

 'Demain est en gestation. Il sommeille en aujourd’hui et il deviendra ce que chacun en fera. Rien n’est jamais écrit, mais les choses à venir se dessinent dans le présent. Elles apparaissent, parfois, en arrière-plan, ou dans la lumière crue de l’actualité. Les faits se répètent. Ils sont têtus. Seule leur interprétation évolue, à la lueur de nouveaux événements. »

Voici comment démarre ce chapitre. L'auteur prend un peu de recul pour laisser souffler ses lecteur(trice)s, et pose tranquillement le tableaux afin de ne pas perdre le fil. On suit bien les personnages même si parfois il semble qu'on loupe une marche, l'auteur nous rattrape aussitôt.

 

 

 

 

Ch. 3

Une vue d'ensemble nous cache un peu les personnages, sans toutefois nous les faire oublier. Jusque là il semble que l'auteur avance pas à pas dans une structure prédéterminé ; ce qui donne à l'ensemble un côté un peu tranchant. L'histoire reste fort intéressante et nous incite à lire la suite.

 

 

 

 

Ch. 4

Assis à l’arrière de la voiture, il place le biberon dans la bouche du nourrisson qu’il tient dans le pli du coude et le regarde téter, yeux grand ouverts, reconnaissant, les bras écartés, ses petits poings serrés. Le parking est quasi désert. Un camion, dont les vitres de la cabine sont obstruées par des rideaux, dissimule une partie du paysage. Un peu plus loin, un visiteur de commerce somnole dans sa voiture, le siège incliné en mode couchette. La circulation est clairsemée sur la route nationale. De rares voitures troublent à peine la quiétude des lieux. Les quelques arbres plantés là arborent leurs feuillages d’été, dispensant une ombre bienvenue en cette chaude journée.

 

On constate l'aisance du phrasé, la facilité avec laquelle l'auteur ,et en place les situations tout en prenant le temps nécessaire pour décrire le paysage, en y ajoutant même de petits détail drôles iou émouvants.

 

 

 

 

 

CH.5

« Ils contournent la bâtisse, dont la façade de style Italien dissimule un château médiéval construit en surplomb d’une imposante falaise. La vue s’étend au loin sur les forêts alentour, au-delà d’une rivière alanguie. La lumière du soir caresse les pierres calcaires. Une grande chapelle est adossée au mur d’enceinte qui surplombe le vide. Le lieu est paisible, entretenu avec soin. Des cris et des bruits d’eau évoquent des jeux d’enfants au bord d’une piscine. Victor est poussé vers une porte basse, close par un lourd vantail de chêne que tire l’un de ses geôliers. Elle révèle un couloir vouté éclairé par des appliques évoquant des flambeaux. « Un peu kitch », se dit le prisonnier. Il est poussé vers une pièce, tout juste éclairée par une meurtrière, dont la porte est claquée et verrouillée dans son dos, sans un mot. »

 

Voilà un extrait qui démontre bien le style de l'auteur : un texte fluide, aéré, agréable ; qui comporte toutefois toutes les informations dont on a besoin, sans jamais dévier ou s'éparpiller en de vains détails.

 

 

Autant le début est fluide, la structure bien charpentée et l'histoire continue, autant la fin vire floue: l'auteur nous perd dans une guerre dans laquelle les personnages apparaissent et disparaissent, sans qu'on ne sache trop bien d'où ils viennent et quels sont leur rôle. On décroche subitement à partir du chapitre 13. La situation devient confuse, et les protagonistes difficilement identifiables rendent l'histoire plus confuse encore. Il semble que l'axe central soit dilué dans une guerre qui ressemble plus à des échauffourées qu'à un combat ordonné. Les deux derniers chapitres tentent de remettre de l'ordre et de ramener le point central, en expliquant la cause de toutes ces morts et de ces batailles. Mais cela sonne creux et semble être un justificatif qui tombe comme un fruit trop mûr. De même que l'histoire se perd et bascule dans un chaos, l'écriture est tremblante, moins sûre, plus lourde... un peu comme si l'auteur avait du mal à s'y retrouver lui-même. Elle redevient belle et resplendissante dans les derniers chapitres. Dommage. Dans l'ensemble l'histoire se tient, toutefois elle aurait pu avoir un retentissement bien plus important. Toutefois il faut remarquer l'excellent français, le choix dans la vocabulaire ; les métaphores resplendissantes et l'imagination fertile de l'auteur.

 

 

 

C'est pourquoi Saisons d'écriture note ce livre

 

 


13/05/2020
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Arrêtez de m'énerver

 

 

 

 

 

 

Arrêtez de m'énerver

 

 

 

Par Michelle Caux

 

 

 

 

 

 

Lorsqu'on a pas la moral, on invite un ou une ami(e) au sens de l'humour aiguisé. Et bien avec Michelle, pas besoin de sortir les verres, en lisant son livre vous êtes directement en conversation avec une amie. Son sens de l'humour à la fois léger et pinçant vous oblige au sourire. L'écriture est fine et le texte aéré. Il semble qu'il n'y ai pas de structure, mais c'est tout l'inverse ; pour vous offrir cette décontraction, l'auteure a travaillé avec ardeur : le français est correct, il n'y a pas de langueur, on est tout de suite plongé au coeur de la rigolade et on se retrouve tellement dans tout ce qui est exposé, qu'on pourrait croire que c'est pour nous spécialement que Michelle a écrit ce livre. Et si c'était vrai... ?

 

 

 

 

 

 

 

Rien qu'à voir la couverture, on sait déjà qu'on va passer un chouette moment. Le quatrième de couverture nous le confirme.

 

 

Le prix du bouquin est de 20 euros + frais de port

 

 

 

Demandez-le directement à l'auteure sur sa page Facebook en message privé.

 

 

Saisons d'écriture note ce livre de

 


30/04/2020
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Le cercle sacré

Le cercle sacré par Michel rouvère

 

 

J'ai déjà lu des livres de Michel Rouvère, auteur spécialisé dans le roman historique, et j'ai voulu essayer Le cercle sacré, roman se déroulant en plein Néolithique, à l'époque de la construction de Stonehenge en Angleterre.

Je n'ai malheureusement pas pu terminer ce roman, je vais expliquer pourquoi.

Sur le plan historique, on sent que l'auteur a fait pas mal de recherches, mais surtout sur le plan archéologique. Il faut dire à sa décharge qu'il n'existe pas d'autres sources pour cette période, aussi toute l'histoire imaginée par Michel Rouvère est-elle pure invention. Le problème au niveau de l'historicité, c'est qu'il y a pas mal d'anachronismes : la royauté décrite dans ce roman est toute médiévale, et il n'y avait pas non plus de villes à l'époque des débuts de l'agriculture. Le pouvoir d'un chef ne pouvait certainement pas dépasser une poignée de villages, quant à la religion, elle ne devait être qu'au niveau d'un chamanisme tribal. Ainsi, malgré le sérieux des recherches historiques au niveau de Stonehenge, l'on peine à voir Le cercle sacré comme un roman historique, il tient plutôt de la fantasy.

Au niveau du français, par contre, le roman est sans faute aucune, le style est bon, recherché, le vocabulaire riche, sur ce point, je ne peux que féliciter l'auteur.

Mais voilà, l'histoire est très lente à se dérouler, on passe trop de temps sur des détails inutiles et ennuyeux, les discussions à n'en plus finir sur la même problématique, alors on perd vite le fil.

Et les personnages ne sont pas assez travaillés, par exemple le prêtre aurait pu faire un excellent antagoniste, mais il n'est pas assez exploité. Les personnages ne se différencient guère au niveau de la personnalité, on a du mal à les distinguer, et surtout à s'attacher à eux.

C'est pour toutes ces raisons que j'ai abandonné la lecture aux trois-quarts du livre.

Je ne peux donc conseiller ce livre sur Saisons d'écriture

 

 

Saisons d'écriture note ce livre 

 


14/05/2019
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Harem: Aztèques

Harem: Aztèques

De Eric Costa

 

 

 

Voici l'exemple type d'un roman commercial. Rechercher dans cette œuvre de la littérature, c'est un peu comme chercher de la bonne nourriture chez Mac Do. Le scénario est vide : il tient en trois lignes. Cependant on ne peut s'empêcher de vouloir connaître la suite. Là, se situe le talent de l'auteur : tenir ses lecteurs en haleine. Le montage est semblable aux séries américaines qui consiste à étirer aux maximum les détails, tout en mettant les héros (héroïnes) dans des situations scabreuses, dont heureusement ils se sortent toujours. Ce roman a l'audace de se prétendre historique, alors que l'auteur se contente de baser son histoire sur quelques lectures éparses, qui ne sont pas des sources historiques, loin s'en faut. On retrouve dans ce roman des petits trucs à la française, comme dans la saga « Agélique » , où l'héroïne est confrontée à des défis impossibles dont elle se sort toujours, pour finalement monter plus haut les échelons de la société. Dans cette saga on fait la part belle à l'arrivisme, à la cupidité et à la concurrence, fut-elle déloyale. En bref on donne le beau rôle à une femme dont le seul but est de s'enrichir démesurément sous façade de romance. Dans ce roman Harem, il en va de même ; certes ce n'est pas l'argent direct qui est l'enjeu, mais la position sociale, tout comme Angélique, l'héroïne démarre en bas, et gravit à force de coups bas et de chance les échelons de la hiérarchie. Les lecteurs sont tenus par ce va et vient entre les coups durs, et le hasard qui privilégie l'héroïne dans sa recherche du faîte de sa vie.

 

 

Du point de vue féministe, ce roman est une horreur ! Les femmes sont cruelles, perfides, menteuses et leur seul but dans la vie est de devenir une épouse parmi cent autres, au service d'un prince défiguré et imbu de sa personne. On peut reconnaître à l'auteur une facilité dans l'écriture, cependant ce n'est pas de la littérature ; on peut comprendre qu'une multinationale américaine, basée uniquement sur le pouvoir d'achat, comme Amazon, puisse accorder leur prix à ce livre, car il correspond en tous point à ce que cette firme du livre préconise : des romans vite ficelés qui suppose toujours des suites tout aussi vides que le premier tome, mais qui arrivent néanmoins à captiver les lecteurs (trices).Certes les temps changent et il est bon d'évoluer avec son époque, mais de là à verser dans le simplisme...

 

 

 

 

 

 

 

 

Saisons d'écriture note ce livre

 


28/04/2019
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